spécial Denis

Il me semblait que cela méritait un article à lui tout seul....

Alors voilà, après notre belle journée à Valparaiso, nous retrouvons notre bus délabré et c'est parti pour une heure de route pour Quintay.

Tout le monde est bien fatigué, et Denis, pensant que l'ennemi (Valparaiso) était derrière lui, entame une petite sieste après avoir rangé délicatement son sac à dos dans les filets au dessus de son fauteuil....heureusement il avait gardé la souris à ses côté!! (cf article Valparaiso).

Au bout d'une demi heure de route, notre bus centenaire tombe en panne...

On appelle le mécano, qui arrive avec 3 clés de chez Conrad et forcément ne s'en sort pas.

Certains descendent et nous nous attendons le bus de remplacement.

Lorsque le bus arrive enfin, nous reprenons place et là pas de Denis...et oui, il est train de chercher désespéramment son sac à dos....

C'est peine perdue, le sac à dos s'est volatilisé...

Et que contenait ce sac à dos et bien le coupe-vent de Noel - pas grave - un peu d'argent - pas trop grave - LE PASSEPORT....GRAVE.

Soirée déclaration au poste de police.

Recherche sur internet pour savoir comment se faire refaire un passeport rapidement car dans quelques jours nous devons passer en Argentine...

Avec un peu de malice (Denis travaille et recherche des clients potentiels en Argentine et Chili!!), il obtient en 3 jours un passeport d'urgence lui permettant de passer les frontières.

Sachant que dans l'avion qui nous emmenait à l'île de Pâques, il s'était fait voler ses lunettes de soleil qu'il avait accrochées au filet du siège alors qu'il dormait, nous pensions en avoir terminé avec les ennuis....et bien non!!

Finalement l'adage, jamais 2 sans 3, semble particulièrement bien fonctionner dans l'hémisphère sud. En effet, lorsque nous quittons Quintay pour commencer notre périple, Denis s'endort au volant dans un ralentissement et rentre dans la voiture de devant. Très légèrement, le pick up n'a rien, par contre la voiture de devant étant déjà une poubelle, ses occupants tentent d’extorquer un peu d'argent en prétextant que telles ou telles marques ont été provoquées par l'accident.
Personnes n'est d'accord, la voiture repart en prétendant prévenir la police...nous repartons aussi et nous n'aurons finalement aucune nouvelle.

La conclusion est: Denis, arrête de dormir!