El Chalten, le Fitz Roy et le Cerro Torre

Nous pensions  passer 2 ou 3 jours à El Chalten, finalement nous y resterons 6 jours.

Nous sommes fin novembre et le temps est globalement avec nous : pas de pluie, pas mal de ciel bleu et des moments sans vent.

Le village s’est énormément développé en 10 ans, avec des resto, des hôtels mais le tout est resté typique et le cadre est merveilleux.

Nous commençons par une petite marche aux Chorillo de salto.

Nous retrouvons ensuite les bretons, les 1,2,3,4 et 5 c’est parti. Ils sont là depuis quelques jours déjà, mais ils passent encore 2 jours avec nous. Au programme randonnée au mirador du Fitz Roy et la laguna Capri.

350 mètres de dénivellé, 12 km aller-retour

Pique-nique à la laguna Capri bien sympa

Nous bivouaquons sur le parking herbeux du départ du sentier du Fitz Roy.

Après leur départ, nous passons une journée au camping El Relincho, le vent s’est levé et cela permet de s’abriter un peu et aux filles de profiter de l’extérieur.

 Le lendemain calme plat, pas de vent…nous partons en direction du lago Desierto, piste de 37 km en cul de sac. Nous commençons par les 14 premiers km et nous nous arretons à la hauteur de l’hosteria El Pilar pour faire la randonnée du Mirador de Piedras Blancas, 11km aller retour en forêt pour atteindre un beau point de vue sur le glacier du même nom.

Nuit au camping El Bonanza que les filles avaient repéré en passant : jeux, animaux…

La propriétaire du camping, Rebecca, une française propose à Jeanne de donner le biberon au petit agneau. Jeanne n’est pas du tout rassuré, surtout qu’un gros mouton rode dans les parages et c’est un peu jeté sur elle à la vue du biberon.

Finalement avec papa c’est mieux !

Nous nous posons au bord de l’eau, superbe vue.

Le lendemain nous continuons notre route jusqu’à la laguna.

Au bout un bateau attend les piétons pour se rendre au Chili au bout de la carretera austral. Les randonneurs peuvent quant à eux emprunter le sentier de 12km les menant à la frontière.

En tout cas l’endroit est magique, surtout par beau temps et sans vent.

Petit arrêt sur une petite plage, puis nous entreprenons la montée, et quelle montée au Glacier Huemel. Il se trouve que le sentier se trouve sur une propriété privé, il faut donc payer 100 pesos (10 euros) par personne (enfant à partir de 10 ans, bizarrement Lou Anne n’a que 9 ans aujourd’hui !) pour pouvoir monter…Steph a compté, nous avons croisé 62 personnes payantes pour un jour en saison intermédiaire…le petit gars doit se faire dans les 100 000 euros par an sans rien faire…

Bonne grimpette, 2,5 km de montée pour 300 mètres de dénivelé.

Le temps d’arrivée en haut, le ciel s’est un peu couvert, mais c’était tout de même très beau.

Nous rentrons en soirée sur El Chalten, Lou-Anne attend avec impatience l’arrivée des Aléa sans aléas. Aux dernières nouvelles, ils se dirigeaient dans notre direction.

Finalement, au détour d’une rue, nous tombons sur eux. On fête ça devant une bière ! et puis tout le monde au bivouac. Les filles sont ravies de retrouver Louann et Eline.

Le lendemain, travaille le matin puis rando au mirador du Cerro Torre.

Finalement le vent de lève, les nuages arrivent et encombrent les sommets. Nous ne verrons rien mais bon c’était sympa quand même…

Au retour nous tombons sur de nouveaux venues : Cavagnis-Tour, ils sillonnent l’Amérique depuis déjà 3 ans avec leurs 2 enfants Elsa 7 ans et Martin 5 ans. Nous fêtons ça au resto. Tous les enfants (6 tout de même) sont dans le camping-car d’Alexandre devant un bon (au peut être 2 !) dessin animé, garé devant le resto. On finira la soirée en écoutant Christophe jouer de la guitare, Alexandre tentant de l’accorder et Juliette chantant des airs de colo pas du tout assortis…

Le lendemain, mal de tête pour certains ; ce soir c’est promis, c’est une soupe et au lit…. !

Journée tranquille pour se remettre de nos émotions.

Surprise à 13h, arrivée des Mansah, François et Carole avec leurs 3 enfants, pardon 4 maintenant, ils ont en fait récupéré en chemin Quentin pour une semaine, croisé à la Péninsule de Valdès en vélo avec ses parents. Nous finirons la journée avec l’arrivée des Tincantruck, des belges avec eux aussi 2 enfants En tout cas, ça commence à faire du monde.